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Conférence de consensus "L’innovation pédagogique : gageüre ou nécessité ?"

Publié le 19 décembre 2013

Articulée autour de plusieurs interventions, cette nouvelle conférence de consensus traitera de la question de l'innovation pédagogique.

Date(s)

le 12 février 2014


Horaires :
9h - 17h
Accueil à partir de 8h30
Lieu(x)
Amphithéâtre de la MGEN
3 square Max-Hymans
75015 Paris

Accès : 
Métro Montparnasse-Bienvenüe
> www.ratp.fr
Présentation
Les questions relatives à l’innovation pédagogique sont des questions vives, qui enflamment les uns mais laissent les autres plutôt sceptiques sinon dubitatifs.
L’innovation en matière de pédagogie fait l’objet d’injonctions institutionnelles réitérées, parfois incomprises, souvent associées à des effets de mode, et très inégalement suivies d’effet. À l’ère déjà engagée du numérique, où la masse de savoir disponible est devenue incommensurable à l’échelle humaine, mais où les questionnements ont augmenté en proportion, la question la plus sensible réside sans doute dans l’inégalité d’accès au savoir – et corrélativement, dans l’inégalité d’accès au questionnement – que notre société tolère.

Intervenants

François Taddéi et Ange Ansour, Université Paris Descartes (France)
Philippe Carré, Université Paris Ouest Nanterre La Défense (France)
Daniel Peraya, Université de Genève (Suisse)
Marcel Lebrun, Université catholique de Louvain (Belgique)
Laurent Cosnefroy, Institut Français de l’Éducation (France)

Présentation des interventions
François Taddéi et Ange Ansour proposent ainsi de mettre en évidence certains principes qui président à la réflexion sur l’innovation en lien avec le numérique, concernant notamment l’accès au questionnement – que l’on soit élève, étudiant ou enseignant – et d’illustrer leur propos à partir d’une expérience scientifique menée en classe de CM1-CM2.

Philippe Carré, qui prend pour objet de son intervention les modèles de la Formation Professionnelle Continue (FPC), met en cause la pertinence des modèles dominants actuels (stage, e-learning, formation en situation de travail), et suggère la mise en place, à partir d’un renversement de perspective, de modèles alternatifs, dont il donne quelques exemples choisis dans des domaines variés.

Daniel Peraya pointe la difficulté qu’il y a à évaluer la nature des changements induits, supposés ou suggérés par les nouvelles technologies dans le domaine de la pratique pédagogique, et propose un cadre d’analyse destiné à mieux appréhender les effets des dispositifs « technopédagogiques ».

Marcel Lebrun revient sur les oppositions savoir vs compétence, enseigner vs apprendre ou encore décontextualisation vs contextualisation, qu’il juge peu porteuses pour penser les changements induits dans le monde scolaire et universitaire. Il questionne les nouveaux rôles de l’enseignant et de l’apprenant, dans un lieu – la classe – qui voit ses frontières spatiotemporelles perturbées. La thématique de la classe inversée et celle de l’hybridation sont abordées.

Laurent Cosnefroy met en évidence le rôle de l’autorégulation dans le développement de l’autonomie des apprenants, qu’il s’agisse d’élèves ou d’étudiants. Il identifie certaines caractéristiques des dispositifs pédagogiques susceptibles de soutenir l’autonomie des apprenants, à partir de deux comparaisons : l’une concerne le rapport formation en présence/formation à distance, l’autre le rapport travail individuel/travail en groupe.

Publics concernés
La conférence de consensus s'adresse à tous les étudiants, professionnels de l'éducation, enseignants, enseignants-chercheurs, formateurs, inspecteurs sensibles aux questions d'innovation pédagogique.

Programme
> Télécharger le programme de la conférence

Entrée libre
Inscription obligatoire
par mail à : formation-formateurs.espe@u-pec.fr